Un calendrier chargé pour Carlotta avec de très belles sorties au cinéma dès la rentrée. Découvrez ci-dessous notre programme de septembre/octobre !
Pour commencer en beauté, Runaway Train (1985) d'Andrei Konchalovsky au cinéma le 4 septembre. Une course folle à travers l'Alaska, un grand film d'action adapté d'un scénario de Kurosawa !
Alaska. Le quartier de haute sécurité de Stonehaven est en effervescence. Oscar « Manny » Mannheim, prisonnier multirécidiviste, a gagné le droit de quitter sa cellule d’isolement. Imprévisible et violent, Manny ne tarde pas à s’évader, épaulé par Buck McGeehy, le champion de boxe local. Poursuivis par l’impitoyable gardien-chef Ranken,
les deux fugitifs montent à bord d’un train lancé à toute allure dans l’enfer blanc…
Runaway Train est un ahurissant film d’évasion avec Jon Voight en capitaine sauvage d’un train fou, l’un des personnages les plus saisissants de sa carrière. Le maître russe Andrei Konchalovsky signe une parabole violente sur la nature bestiale de l’homme et livre un classique du film d’action, d’une intensité sans pareille dans l’histoire du cinéma américain.
Le 18 septembre retrouvez un chef-d'œuvre du maître maniériste, Obsession (1976) de Brian de Palma. Un thriller romantique à la virtuosité éclatante ! La vie de Michael Courtland, riche promoteur immobilier, vire au cauchemar lorsque sa femme Elizabeth et leur petite fille Amy sont kidnappées par trois ravisseurs.
Thriller fantasmagorique sur le thème du double, Obsession est l’un des sommets de Brian De Palma, véritable clin d’oeil à Sueurs froides du grand maître Alfred Hitchcock. Le réalisateur de Blow Out signe ici une métaphore exemplaire du septième art, une œuvre trouble sur la culpabilité, la vengeance et le désir.
Le 9 octobre découvrez Sidewalk Stories (1989) de Charles Lane. Entre rires et larmes, l'aventure émouvante d'un jeune artiste new-yorkais, vivant au jour le jour et ayant élu domicile dans un immeuble abandonné qui recueille une fillette dont le père vient d'être assassiné....
Tourné dans l'esprit des films muets des années 1920, Sidewalk Stories relate avec malice et tendresse l'histoire d'amitié entre un vagabond et une fillette. Charles Lane, acteur clé du Nouveau Cinéma afro-américain, saisit au plus près le quotidien des sans-abri, avec un réalisme faisant inévitablement penser à On the Bowery de Lionel Rogosin, pour délivrer un message intemporel de générosité, de chaleur et d'amour.
Le 16 octobre trois joyaux du cinéma de Pier Paolo Pasolini ! À découvrir à l'occasion de l'exposition et de la rétrospective intégrale qui lui sont consacrées à la Cinémathèque française.
- Mamma Roma (1962)
Mamma Roma, une prostituée d’âge mûr, est libérée de son souteneur à l’occasion du mariage de celui-ci. Elle reprend alors avec elle son jeune fils qui ne sait rien de son ancienne condition et s’installe dans un quartier populaire de Rome….
Deuxième film de Pasolini après Accattone, Mamma Roma est un drame encore marqué par le néoréalisme italien, mais élevant déjà la tragédie sociale à une dimension biblique propre au cinéaste. Illuminé par l’interprétation de la formidable Anna Magnani, louve romaine tout aussi truculente qu’émouvante, Mamma Roma est un sommet du cinéma italien sur la situation du pays après-guerre.
- Médée (1969)
Médée la magicienne, fille du roi de Colchide, voit arriver sur sa terre le prince Jason venu enlever la Toison d’Or, l’idole de son peuple. Tombée folle amoureuse du jeune Grec, elle trahit sa famille et son pays en dérobant pour lui la Toison d’Or et s’exile à ses côtés...
Adaptation de la tragédie d’Euripide avec la cantatrice Maria Callas dans son unique rôle au cinéma, extraordinaire dans son interprétation pleine de grâce et de passion, Médée est une œuvre qui déborde de toute la démesure sanglante du mythe grec, en insufflant néanmoins une humanité qui n’avait jusque-là jamais été admise à cette figure classique de femme coupable.
- Salò ou les 120 journées de Sodome (1975)
L'œuvre culte et sulfureuse de Pasolini ! En 1943, dans la république fasciste fantoche de Salò, quatre riches notables enlèvent neuf jeunes garçons et neuf jeunes filles de la région pour les emprisonner dans un somptueux palais. Dans ce décor luxueux, les adolescents seront soumis aux plaisirs de leurs geôliers…
Adapté de Sade et charriant son lot de viols, tortures, meurtres et scènes de coprophagie, Salò ou les 120 journées de Sodome est un film dérangeant mais absolument essentiel dans l’histoire du cinéma.
Un classique du cinéma américain pour clôturer cette sélection ! Voyage au bout de l'enfer (1978) de Michael Cimino au cinéma le 23 octobre. Le premier chef-d'œuvre absolu de ce réalisateur surdoué. 1968. Mike, Steven, Nick, Stan et Axel travaillent dans l’aciérie du bourg de Clairton, Pennsylvanie, et forment une bande très liée. Mais la tranquilité du quotidien est rattrapée par la guerre du Vietnam lorsque Mike, Steven et Nick sont mobilisés pour partir au combat.
Voyage au bout de l'enfer est l’un des tout premiers films à traiter du traumatisme de la guerre du Vietnam qui réussit à lier la puissance épique du film de guerre et le drame déchirant d’une bande d’amis transformés par les atrocités qu’ils ont vécues. Consacré par l’Oscar du Meilleur Film et celui du Meilleur Réalisateur en 1979, ce film est l’un des sommets du cinéma américain.
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